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Au carrefour des trois provinces : Anjou, Touraine,
Poitou,
la Paroisse Saint
Vincent des Coteaux de Saumur est constituée des 11 clochers suivants :
Chacé,
Distré,
Parnay,
Varrains,
Turquant,
Montsoreau,
Souzay-Champigny,
Le-Coudray-Macouard,
Dampierre sur Loire,
Fontevraud l'Abbaye,
Artannes-sur-Thouet.
Au cœur du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine.
Les origines de la chrétienté dans le sud saumurois.
Les premiers chrétiens dans la région.
Il apparaît que
Martin qu'on appelle aujourd'hui Saint Martin de Tours,
et qui est mort en 397
à Candes-Saint-Martin (près de Montsoreau, à quelques kilomètres de notre
paroisse), a été l'évangélisateur de
nos contrées ; "vêtu d'une pauvre tunique et d'un
grossier manteau,
assis sur un âne, accompagné de quelques religieux, le voilà qui part en
pauvre missionnaire pour évangéliser les campagnes".
Ses disciples
ont construit des prieurés dans les campagnes,
les moines vivaient près de la population et partageaient les travaux de chaque
jour.
L'église Saint Martin de Candes a été mise en construction vers 460.
Plus de détails sur Saint Martin.
Les influences de l'abbaye de Saint Florent.
Vers les années 850 l'abbé Effray, moine bénédictin, venant de l'abbaye du Mont Glonne, St Florent le Viel, arriva sur les terres de Saint-Hilaire des Grottes, non loin de l'église actuelle St Hilaire (Saint-Hilaire Saint-Florent) confiées par le roi Charles le Chauve.
Ensuite, sans doute en 956, les moines construisent leur abbaye sur le sommet du coteau, dans l'enceinte du château actuel de Saumur. Il devait y avoir une vingtaine de moines.
En 1025, l'abbaye Saint Florent du
Château est détruite par Foulques Nerra en
voulant reconquérir le château. Les moines bénédictins retrouvent leurs terres de Saint
Hilaire des Grottes. Par la suite ils construisent leur
abbaye près du gué du Thouet qui prit ensuite le nom de St Florent le Jeune (actuel St Hilaire St Florent) ; consécration de
l'édifice le 15 Oct 1040 en présence de l'archevêque de Tours, de trois évêques
et du comte d'Anjou.
Au
fil des ans, l'abbaye de Saint Florent devient puissante. La possession d'églises, en
totalité ou en partie, isolées ou incluses dans un prieuré, constitue un bon
révélateur de la puissance de l'abbaye. Saint-Florent en possède 13 en 1004.
Entre 1021 et 1118, elle en acquiert ou en récupère 84 au moins. En 1122, la bulle du pape Callixte II lui garantit 97 églises paroissiales,
dont 28 sont situées en Anjou. Et ce nombre s'accroît tout au long du siècle.
En 1143, Innocent II lui garantit 183 dépendances ; quelques autres
viennent s'y ajouter dans la seconde moitié du siècle. Saint-Florent atteint
alors son apogée avec plus de 200 possessions et dépassant de loin la
puissance des autres abbayes du diocèse d'Angers. Dans cette
période de nombreux prieurés ont été construits dans les campagnes
saumuroises. Notre paroisse actuelle en comptait plusieurs.
Dans les années 1240-1250,
alors qu'elle commence à décliner, l'abbaye possède encore 107 prieurés qui
se répartissent sur tout le grand ouest, du Bordelais à la Normandie.
Les nombreux pillages perpétués pendant les guerres de religion (dès
1562) ruinèrent et déséquilibrèrent la vie monastique. En 1637 il ne restait
plus que 10 religieux et des bâtiments en piteux état. Les moines quittèrent
l'abbaye pendant la révolution, en janvier 1793 ; ils étaient encore une
dizaine. L'église abbatiale fut rasée en 1806. Et le reste fut aliéné par
l'état en 1823.
De cette somptueuse abbaye, il ne reste aujourd'hui qu'une crypte appelée salle
de la "la sénatorerie" et l'église paroissiale Saint Barthélemy.
L'abbaye de Fontevraud.
Vers 1101, le prédicateur Robert d'Arbrissel
s'établit, avec la foule qui le suivait, en un lieu inculte et sauvage que lui
cédèrent les seigneurs de Montreuil Bellay, au carrefour de l’Anjou, de la
Touraine et du Poitou. Il y fonda une communauté religieuse comportant près de 3000 personnes. L'originalité de cette abbaye, qui allait devenir
royale, fut de réunir primitivement en ses murs un monastère d'hommes (Saint
Jean l'Habit), deux cloîtres de femmes, le Grand Moutiers pour les religieuses,
la Madeleine pour les filles repenties, ainsi qu'un hôpital (Saint Lazare) pour
les lépreux et les malades. Son édification s’étala sans interruption
du 12e au 18e siècle. Véritable cité monastique qui s’étendait sur 14
hectares, Fontevraud fut l’une des abbayes les plus vastes d’Occident.
Les dons des rois Plantagenets et des
rois de France affluèrent ainsi que les protections des papes, lui accordant
d'importants privilèges ecclésiastiques. À la fin du XII° siècle, l'abbaye
compte 90 prieurés en France, en Angleterre et en Espagne.
L'ordre de Fontevraud, avec sa règle propre et son habit spécial, devint en près de sept siècles, jusqu'en 1793, le plus puissant de France, conduit par trente sept abbesses dont seize princesses royales et cinq Bourbons.
Les moines et les moniales quittèrent l'abbatiale pendant la révolution.
Cependant des trois premières fondations de l'Ordre de Fontevrault : Chemillé (diocèse d'Angers), La Puy (diocèse de Poitiers) et Boulaur (diocèse d'Auch), les deuxièmes et troisièmes sont toujours occupées par des religieuses et moniales : La Puy est la maison mère de la congrégation des filles de la Croix qui a fondé l'école Saint André devenue l'Institution Saint André à Saumur. Quant à l'Abbaye Sainte Marie de Boulaur (Gers), les derniers fontevristes l'ont quittée à la fin du XIX° siècle pour l'Espagne. Elle est, depuis la fin de la dernière guerre, à nouveau occupée par des moniales cisterciennes.
Aujourd'hui, le grand ensemble
monastique de l'abbaye royale de Fontevraud, après avoir été prison d'état
de l'époque napoléonienne jusqu'en 1963, est devenu l'un des plus importants
chantiers de restauration de France, ainsi qu'un vaste site de recherches
archéologiques depuis 1983. Il offre des trésors architecturaux s'étalant de
XII° au XVIII°. L'abbatiale renferme les gisants de Henri II Plantagenêt,
Aliénor d'Aquitaine, son épouse, Richard Cœur de Lion, leur fils, et
Isabelle
d'Angoulême, femme de Jean sans Terre.
Plus de détails sur l'architecture de
Fontevraud-l'Abbaye.
Autre
site intéressant
Au cours du XII° les chrétiens se sont organisés en paroisse, construisant leur lieu de culte. Plusieurs de nos églises sont des XI-XIIème siècles, de même les églises de Saumur. La plupart sont classées ou inventoriées aux Monuments Historiques.
Nos églises sont l'objet de soins particulièrement soutenus et parfois même de rajeunissement de la part des communes.
Les églises du Coudray-Macouard, de
Fontevraud, Montsoreau et Turquant sont classées
comme "églises accueillantes en Anjou" et ouvertes au public une bonne
partie de l'année.
Il est important de savoir que certaines de nos églises ont hérité d'un certain nombre d'objets provenant de l'Abbaye de Fontevraud lors de sa fermeture sous la Révolution Française : tableaux, autels, boiseries, statues ...
La Paroisse compte autour de 9000 habitants répartis sur les 11 communes, regroupées en 4 relais paroissiaux.
- Relais de Artannes-sur-Thouet, Le Coudray-Macouard, Distré.
- Relais de Fontevraud.
- Relais de Montsoreau, Parnay, Souzay-Champigny, Turquant et Dampierre-sur-Loire. (appelé "la Côte")
Vous y trouverez des renseignements intéressants sur la vie de la paroisse, sa structure, ses horaires de messes et les services proposés aux chrétiens.
i Vous voulez connaître les horaires de messes dans d'autres églises de France, allez sur le site MessesInfo ou appelez le 08.92.25.12.12
L'abbaye royale de Fontevraud est située à l'est de la Paroisse, à la limite du département. Elle attire de nombreux visiteurs. Elle abrite le Centre Culturel de l'Ouest. Ses concerts et ses séminaires sont recherchés.
Le château de Montsoreau illustré par l'œuvre d'Alexandre Dumas dresse ses murs le long de la Loire. Il est aussi très visité.
Par ailleurs, les communes du Coudray-Macouard, de Montsoreau et de Turquant
ont reçu le label des "Villages de Charme".
